L’objectif de ce parcours est de former des cadres supérieurs en R&D dans les domaines de la mécanique et de la biomécanique, en particulier le secteur de la recherche académique, le secteur hospitalier, les entreprises du domaine de l’ingénierie et des technologies de la santé (e.g., orthopédie, prise en charge du handicap, …) mais aussi du transport (e.g., protection des usagers, ergonomie, …).
La biomécanique est l’application des lois et concepts de la mécanique à tout organisme vivant, et permet de conceptualiser et synthétiser des problèmes biologiques et cliniques dans un cadre mécanique. Ceci implique de développer un langage commun entre mécaniciens et cliniciens. Pour cela, l’originalité de ce parcours est d’accueillir un public mixte, d’étudiants ayant une formation initiale scientifique dans le domaine de la mécanique ou une formation initiale médicale et paramédicale, dans le cadre de certaines UE.
La formation s’appuie sur des laboratoires et équipes de recherche reconnus au plan international, implantés sur les sites de Lyon et Saint-Etienne. La région Rhône-Alpes-Auvergne est riche en entreprises travaillant dans le secteur des technologies de la santé, qui sont autant de sources de stages et d’emploi pour nos étudiants.
La première année (M1) est commune à tous les étudiants du master Mécanique qui se destinent à une spécialité de M2 en lien avec la mécanique, l'énergétique ou la biomécanique, à visée professionnelle (spécialité Modélisation et applications en mécanique) ou recherche (spécialités Mécanique des fluides, Biomécanique, Dynamique des structures et des systèmes, Tribologie et ingénierie des surfaces, Mécanique des matériaux et des procédés).
Cette première année est d'une part consacrée à l'acquisition des connaissances fondamentales en mécanique des fluides et énergétique, mécanqiue des structures, vibrations et méthodes numériques. La professionnalisation commence au semestre 1 avec un choix de "projet intégrateur" qui se déroule sur l'année entière (recherche bibliographique au semestre 1, mise en oeuvre du projet au semestre 2). Elle est accentuée au semestre 2 avec davantage de projets courts, l'Anglais, la communication et socio economie.
Le parcours biomécanique en deuxième année (M2) met en synergie les sciences de l'ingénieur et les sciences de la vie.
L’objectif de cette formation est d’approfondir les bases scientifiques nécessaires à l’analyse et la modélisation de l’appareil locomoteur. Les applications de cet enseignement sont multiples : rhumatologie, traumatologie, orthopédie, médecine du sport, traitement du handicap mais également dans la protection des usagers des transports en cas de chocs et à l’amélioration de l’ergonomie et du confort des véhicules. L’enseignement est largement pluridisciplinaire et s’appuie fortement sur les analyses expérimentales.
Cette formation vise à donner un large champ de compétences, de l’analyse fondamentale (liée par exemple aux lois de comportement des tissus biologiques, ou aux méthodes numériques spécifiques en dynamique rapide) à la connaissance concrète d’aspects tels que la collecte et l’utilisation pertinente des données de l’accidentologie ou les aspects réglementaires et d’éthique dans le domaine de l’expérimentation sur l’animal et sur l’homme.
Cette formation permet également d’approfondir l’utilisation de codes de calculs utilisés en industrie et en recherche dans le domaine de la biomécanique.
Elle concerne la formation de cadres dans le secteur de la recherche, le secteur hospitalier, les centres de soins ou les entreprises privées du secteur biomédical, de l’ingénierie et des technologies de la santé, …
Les enseignements consistent en cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques, visites de laboratoires, conférences … Un travail sur publications est également prévu dans le cadre de plusieurs UEs (Méthodologie de recherche en biomécanique, Bases de comportement des tissus biologiques …). A ceci s’ajoute un stage de 4 à 6 mois (UE Stage de Recherche MEGA de S4). Ce stage se fait sous la responsabilité du directeur de stage, dans l’une des unités de recherche sur lesquelles s’appuie la formation, ou éventuellement en entreprise. Dans tous les cas, la désignation du directeur de stage et le sujet de recherche sont validés par la commission pédagogique du master.
L’une des originalités de cette spécialité est de mixer les deux types de publics (étudiants de formation scientifique et médicale) au minimum dans le cadre d'une UE obligatoire, ce qui favorise les échanges et le développement d’un vocabulaire commun indispensable pour la poursuite d’une carrière dans le domaine de la biomécanique.
Pour les quatre autres UEs d’enseignement théorique, elles sont à choisir parmi les UEs proposées dans chaque parcours (Santé et Sciences).
Par ailleurs, pour favoriser la possibilité de suivre cette formation en double cursus en dernière année d’école d’ingénieurs, plusieurs UE optionnelles du parcours Sciences font partie des UE scientifiques disponibles dans les cursus ingénieurs correspondants.
Accès en M1 : Les étudiants ayant validé un L3 STS généraliste de Mécanique ou de Physique ou de Mathématiques sont concernés par cette formation.
Le M2 Biomécanique est accessible aux ingénieurs ou élèves-ingénieurs et étudiants ayant une formation scientifique (à dominante mécanique) qui s'intéressent dans leur avenir au biomédical soit pour une carrière dans l'industrie, soit pour une carrière dans la recherche et l'enseignement.
Cette année de formation est également accessible aux cliniciens (chirurgiens orthopédistes, ostéopathes, kinésithérapeutes, ...) souhaitant approfondir leurs compétences dans le domaine de la biomécanique.
Sont donc visés :
- les étudiants en formation initiale scientifique, ayant validé le M1 Mécanique ou un M1 sur un thème proche, ainsi que des ingénieurs ou élèves-ingénieurs en dernière année préparant ce diplôme en double-cursus,
- les étudiants en médecine ayant déjà validé un niveau M1,
- les professionnels (médecins, kinésithérapeutes, vétérinaires, ingénieurs) ayant déjà validé un M1 ou pouvant bénéficier d’une VAP ou d’une VAE.
L'admission en M1 est prononcée après sélection des candidats par le Jury d'admission du Master Mécanique.
Les candidats à l'admission en 1ère année du Master doivent justifier de 180 crédits ECTS obtenus dans un diplôme de licence généraliste STS.
Les dossiers des candidats venant d'autres formations ou titulaires de diplômes étrangers sont examinés par le jury d'admission du Master.
L'admission en M2 est prononcée après avis de la commission pédagogique sur dossier (et éventuellement entretien). La commission d’admission est constituée du responsable du parcours et d’enseignants du parcours.
Cette formation vise à donner un large champ de compétences, de l’analyse fondamentale (liée par exemple aux lois de comportement des tissus biologiques, ou aux méthodes numériques spécifiques en dynamique rapide) à la connaissance concrète d’aspects tels que la collecte et l’utilisation pertinente des données de l’accidentologie ou les aspects réglementaires et d’éthique dans le domaine de l’expérimentation sur l’animal et sur l’homme.
Cette formation permet également d’approfondir l’utilisation de codes de calculs utilisés en industrie et en recherche dans le domaine de la biomécanique.
Les modalités d'évaluation sont arrêtées annuellement par le Conseil d'Administration, sur proposition du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire.
En M2, la plupart des UE théoriques font l'objet d'un examen écrit.
Outre la rédaction d’un mémoire de stage et sa présentation orale finale, un rapport intermédiaire décrivant la bibliographie et les matériels et méthodes ainsi qu’une présentation orale sont prévues en cours de stage, dans le cadre de l’UE « Méthodologie de recherche en biomécanique ».
L’UE d’anglais, ayant pour objectif de permettre à l’étudiant de valider une certification de niveau B2, sera mutualisée sur l’ensemble du master. Un minimum de 550 au TOEIC (ou équivalent) sera exigé pour valider le Master.
Afin de permettre l’accompagnement pédagogique nécessaire pour les étudiants, et notamment le déroulement du stage en laboratoire de recherche ou dans une entreprise du secteur d'activités, la capacité d’accueil maximale en M2 est fixée à 25 pour l'ensemble du parcours.
Au cours des dix dernières années (2007-2016), le taux d’abandon a été de l’ordre de 10% et le taux d’échec de 4% en moyenne.
En ce qui concerne les étudiants ayant une activité à temps plein en parallèle (environ 25 %), ils sont autorisés à valider le M2 en deux ans.Parmi les étudiants diplômés, certains poursuivent par un doctorat (environ 30%), d’autres sont embauchés dans des entreprises du domaine biomédical, de l’ingénierie et des technologies de la santé (environ 30%).
Emploi de cadres dans le secteur de la recherche, le secteur hospitalier, les centres de soins ou les entreprises privées du secteur biomédical, de l’ingénierie et des technologies de la santé, …
Poursuite par une thèse de doctorat en biomécanique.